BERNARD LAVILLIERS - MÉTAMORPHOSE

Pour Bernard Lavilliers, le reniement est une trahison, le replâtrage eût été une tricherie. C’est donc à une relecture créative d’un répertoire à jamais engagé que se livre le chanteur, auteur, compositeur. Deux ans après ses pérégrinations argentines (« Sous un soleil énorme », 2021), le Stéphanois épris d’ailleurs et d’autrement publie « Métamorphose », 14 titres pris dans sa besace, couvrant 48 ans d’évolution musicale, rebâtis, remodelés depuis la très « orwellienne » Grande Marée (« Le Stéphanois », 1975) jusqu’à l’engagement motivé de La Bandiera Rossa (2023).
Oui, il y a un grand orchestre, avec cordes et vents. Mais cet album se veut plus singulier qu’un simple « Lavilliers symphonique ». Ça, c’est du déjà-vu (il l’a lui-même pratiqué en scène). « Métamorphose » est un exercice de haut-vol, un mariage des genres réalisé avec souplesse et habileté. Cyrille Aufort, aux arrangements et à la direction d’orchestre, a beaucoup travaillé pour le cinéma. Il connaît du Septième Art l’impérative nécessité de créer des climats, des atmosphères, des images mentales. La musique de film joue sur tous les tableaux (classique, jazz, bossa…).
"Métamorphose", une collection de 14 chansons, tubes incontournables ou titres emblématiques en concert, revisitées avec un grand orchestre symphonique.
(Infos & crédits : UNIVERSAL MUSIC)
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